La parole hugolienne: un être et un faire

Autors/ores

  • María Angeles Caamaño

Resum

La poésie hugolienne est dénoncée par ses adversaires, partisans d'un certain «ordre établi», comme l'instauration d'une obscurité chaotique. En reprenant les griefs adressés à Victor Hugo, le poéte lui-méme les resume dans cette formule éclatante: «J'ai dit a l'ombre: sois / Et l'ombre fut». Dénonciation de la poésie en tant que subversion du geste createur, parodie de la parole fondatrice que tire l'univers du néant. Une formule semblable sera reprise plus tard tout au début de La Fin de Satan: «Et nox facta est.» L'accusation condamne ainsi une poésie satanique, création inversée, négative qui fonde le désordre chaotique; parle révolutionnaire qui s'infiltre insidieusement a l'horizon paisible dun ancien régime.

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Publicades

2018-05-15

Com citar

Caamaño, M. A. (2018). La parole hugolienne: un être et un faire. Universitas Tarraconensis. Revista De Filologia, (9), 5–10. Retrieved from https://revistes.urv.cat/index.php/utf/article/view/2241

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